Les Ssiahs sont un peuple énigmatique aux coutumes étranges. Leurs traditions remontent à une époque oubliée de l'histoire. Peu enclins à s'ouvrir au commerce extérieur, on a longtemps considéré le Ssiah comme une terre barbare et peu développée. Même à présent, alors que nous en savons plus sur eux, ils restent le peuple civilisé le plus mystérieux d'Edomn. Les rumeurs sur les Ssiahs vont donc bon train on leur prête foule de pouvoir qui n'ont jusqu'à pressent jamais été prouvés. C'est en partie de cette méconnaissance que viens la peur qu'ils inspirent aux autres peuples.
L'origine de leur magie et ses limites nous est inconnue car contrairement aux autres nations, Ssiah à toujours refusé de copier ses parchemins pour la bibliothèque de Xiojiin. Ils semblerais que parmi ces documents se trouve les arcannes de la formation des mages Ssiahs ainsi qu'un récapitulatif de l'énergie pure de chaque être vivant. Nombreuses rumeurs d'horizon divers confirmerais que la magie Ssiah tire son pouvoir dans le sacrifice d'un autre être. Les quelques contes que les bardes ont rapportés de ces contrés laissent entendre que la puissance du sort dépendrais non seulement de la puissance du mage, mais aussi de l'énergie pure de la victime. Ainsi, le sacrifice d'un lapin octroieras un pouvoir moindre que celui obtenu d'un cerf ou encore d'un autre humain. Certains de ces contes tiennent pour responsables de catastrophes « naturelles » des mères qui auraient sacrifié leur propre enfant.
Un des grand fossé culturel qui sépare le Ssiah des autres nations est sans aucun doute le mariage royal.
Afin de conserver la divine pureté du sang royal, les mariages princiers n'ont lieu qu'entre les frères et soeurs premiers nés d'une génération.
Cette consanguinité a, au fil des siècles, modifié le physiques des rois et reines Ssiahs. Nombre d'éminents scientifiques Edomniens s'interrogent sur le phénomène. Partout ou une telle débauche des moeurs a été observée, les enfants engendrés étaient atteins de graves troubles mentaux accompagnés de difformités diverses. Alors que la lignée royale Ssiahs est restée intacte mentalement et que leur physionomie reptilienne bien que peut avenante se trouve être un modèle de beauté dans certaines capitales. La mauvaise volonté des Ssiahs quand à transmettre leurs secrets rend impossible une étude approfondie sur le sujet.
Une autre particularité des Ssiahs est leur culte de la mort, c'est sans doute normal pour une civilisation fondée sur les sacrifices mais ils semblais éprouver une véritable fascination pour l'au delà. Encore une fois, nous manquons de sources mais comme le Ssiah a longtemps dominé tout Kaefria, des vestiges de leur religion sont ancrés dans un certain nombre de cultures. Nous subodorons donc que pour les Ssiahs, le monde spirituel et le monde vivant ne sont que des étapes de la vie. Les pyramides sont pour eux une passerelle entre ces deux mondes. Lorsque le Pharaon succombe, il est déposé au sommet de l'édifice, ses serviteurs et sa famille sont disposés dans le labyrinthe que forme la pyramide dans des chambres scellés. Si malgré toutes ses précautions, les morts sont dérangés par des pillards ou autre, alors, les morts s'éveilleront et leurs courroux s'abattra sur les misérables.
Sujet: Ssiah 
Sam 18 Nov - 15:29
